décembre 2004

UMP : Sarkozy nomme Bachelot aux questions de société

Le nouveau président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, met en place son équipe à la direction de son parti. Roselyne Bachelot, députée européenne et ancienne ministre de l’Ecologie, devient secrétaire nationale aux questions de société.

Il est à craindre, une fois de plus, qu’elle serve d’alibi dans son parti. Celle qui a été la seule députée RPR à voter en faveur du PaCS en 1999, celle qui aujourd’hui n’est pas contre le mariage gay et l’adoption d’enfants par les couples homosexuels risque fort de n’être que la vitrine tolérante d’un mouvement dont on a pu voir, il y a quelques jours encore, à quel point il peut se montrer réfractaire aux évolutions de la société et à l’égalité des droits entre homos et hétérosexuels.

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2007 : Sarkozy détrône Chirac dans l’opinion

Selon un sondage BVA-L’Express, 54% des Français souhaitent que le président de l’UMP soit candidat en 2007 même si Jacques Chirac se représente. Un 3ème mandat du chef de l’Etat parait « injustifié » pour 48% des sondés.

Une bonne nouvelle peut en cacher une bien mauvaise dans un sondage. C’est le cas pour Jacques Chirac dans la dernière enquête BVA pour L’Express. En effet, à première vue, le chef de l’Etat peut se réjouir de gagner trois points de popularité avec 57% d’opinions positives, contre 36% de négatives, réalisant ainsi son meilleur score depuis juillet 2003. Pour BVA, ce regain traduit un « mouvement d’ensemble de l’exécutif » favorisant d’ailleurs surtout Jean-Pierre Raffarin, à la faveur du départ du gouvernement de Nicolas Sarkozy et de son accession en douceur à la présidence de l’UMP.

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L’UMP de Sarkozy met en place ses équipes

Le nouveau président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, met en place ses équipes, en dotant son parti d’un organigramme faisant la part belle aux ex-RPR mais comportant également des centristes et des libéraux.

L’équilibre est ainsi respecté entre les anciennes composantes à l’origine de l’UMP, le RPR, Démocratie libérale et les centristes issus de l’UDF.

Lors du congrès du 28 novembre, où il était officiellement devenu président du parti, M. Sarkozy avait marqué sa volonté de « rassembler » avec pour mot d’ordre: « oublions les oppositions du passé ».

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Présidentielle : Sarkozy candidat plébiscité

Selon un sondage BVA (1) à paraître lundi dans L’Express, 39% des Français souhaitent voir élu un candidat de gauche à la prochaine présidentielle (- 2 pt par rapport à novembre), contre 32% un candidat de droite (+1). 29% ne se prononcent pas. 54% souhaitent que Nicolas Sarkozy soit candidat, même si Chirac se représentait. 36% sont contre une candidature de Sarkozy. 48% estiment qu’une candidature de Chirac est injustifiée, contre 25% d’opinions favorables. Pour l’immédiat, Jacques Chirac regagne trois points en décembre en terme de popularité par rapport au mois précédent (57% contre 54%) et Jean-Pierre Raffarin cinq (33% contre 28%). A l’inverse, 36% ont une « mauvaise » opinion de Jacques Chirac et 58% de son Premier ministre. Enfin, 65% auraient voteraient « oui » à la Constitution européenne si le référendum avait lieu dimanche prochain, contre 35% (2).

(1) réalisé en face à face du 6 au 8 décembre auprès d’un échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. (2) Concernant le projet de constitution, sondage réalisé auprès de 826 personnes inscrites sur les listes électorales

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Hollande, Sarkozy … et leurs fantômes

C’était il y a longtemps déjà, en 1999, après les élections européennes ! Jacques Chirac, qui avait regardé à la télévision un débat entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, confiait curieusement à des proches : « C’était un combat de petits vieux. Insupportable ! » En ces temps-là, trois ans avant sa réélection, le président estimait que les problèmes nouveaux de la France et du monde ne pourraient être traités avec « les paramètres traditionnels de la droite et de la gauche ».

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Joëlle Ceccaldi-Raynaud refuse de rendre son siège de Député à Sarkozy

Joëlle Ceccaldi-Raynaud fait de la résistance. D’après l’entourage de Nicolas Sarkozy, sa suppléante dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine, refuse de rendre son siège de député au président de l’UMP. Contactée par l’AFP, Mme Ceccaldi-Raynaud n’a pas souhaité s’exprimer. Maire de Puteaux (Hauts-de-Seine), elle a hérité le siège de Nicolas Sarkozy lorsque ce dernier est entré au gouvernement en juin 2002. Des informations parues ces derniers jours dans la presse font état de son « ressentiment » de ne pas avoir figuré sur la liste de l’UMP aux élections sénatoriales de septembre. Elle a en tout cas signifié récemment par écrit au président de l’Assemblée Nationale Jean-Louis Debré son refus de démissionner, selon le Parisien de jeudi.

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Nicolas Sarkozy: la présidentielle de 2007 n’est «un dû» pour personne

PARIS (AP) — Se présenter à la présidentielle ne doit être ni «un caprice», ni «un dû», a estimé dimanche soir sur France-2 le président de l’UMP Nicolas Sarkozy, en réponse à une question sur une éventuelle candidature de Jacques Chirac en 2007. Interrogé sur l’attitude qu’il adopterait si Jacques Chirac désirait faire un nouveau quinquennat, Nicolas Sarkozy a déclaré: «Ce n’est pas la question de désirer, c’est la question d’être en situation». «La question de la présidentielle, ce n’est pas un caprice, ce n’est pas un dû, ce n’est pas un droit, ni pour moi ni pour les autres», a ajouté l’ancien ministre. «Nous sommes en République et la première des valeurs républicaines, c’est le mérite». «Si c’était Jacques Chirac qui était en situation d’être le meilleur, le rôle du président de l’UMP, ce serait de le soutenir», a ajouté Nicolas Sarkozy. «Et tout autre comportement serait irresponsable». Il ne s’interdit cependant pas d’envisager une candidature à l’Elysée: «Est-il écrit quelque part qu’il y en aurait qui n’auraient pas le droit» de se présenter?

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Sarkozy annonce le nouvel organigramme de l’UMP

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi le nouvel organigramme de la direction de l’UMP

Sa femme, Cécilia, devient son chef de cabinet et son bras droit, Brice Hortefeux, secrétaire général délégué.

Le président de l’UMP garde comme vice-président Jean-Claude Gaudin, qui figurait sur son « ticket électoral ». Pierre Méhaignerie succède à Philippe Douste-Blazy comme secrétaire général.

Le trésorier Eric Woerth demeure à son poste. Pour compléter la nouvelle direction, M. Sarkozy a nommé Brice Hortefeux secrétaire général délégué du mouvement.

François Fillon devient conseiller politique tout comme François Baroin, qui avait assuré, en tant que secrétaire général délégué, l’intérim entre le départ d’Alain Juppé et l’élection de M. Sarkozy.

Valérie Pécresse et Luc Châtel demeurent porte-parole de l’UMP, qui n’en compte plus que deux, au lieu de quatre dans la direction sortante.

Jérôme Peyrat, délégué général de l’UMP dans l’ancienne direction, devient directeur général de l’UMP.

Franck Louvrier, en charge de la communication de M. Sarkozy au ministère de l’Intérieur puis au ministère de l’Economie, devient directeur de la communication de l’UMP et Emmanuelle Mignon, conseillère technique au ministère de l’Economie, devient Directeur des Etudes.

Cécilia Sarkozy sera chef du cabinet de son mari. Laurent Solly, chef de cabinet de M. Sarkozy à Bercy, devient son directeur de Cabinet à l’UMP. David Martinon, conseiller diplomatique au cabinet de M. Sarkozy au ministère de l’Economie, conserve cette attribution à l’UMP.

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Cécilia Sarkozy: Nommée chef de cabinet de son mari par son mari

Rarement l’expression garde rapprochée aura eu autant de sens. Tout juste intronisé à la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi le nouvel organigramme du parti. Qui compte pas mal d’hommes et de femmes à lui. Dont la sienne. Cécilia Sarkozy a en effet été nommée chef(taine) de cabinet de son mari.

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