Nicolas Sarkozy rencontre les nouveaux adhérents


Lors de la rencontre avec les nouveaux adhérents, Nicolas Sarkozy a réaffirmé la position prise par l’UMP lors de son conseil national du 9 mai dernier sous la présidence d’Alain Juppé, d’un « partenariat privilégié » entre l’Europe et la Turquie.

Pour lui, « la première des loyautés, c’est d’être sincère dans l’affirmation de ses convictions » affirmant qu’il ne saurait y avoir « de délit d’opinion !»

En faisant ce choix, « Il ne s’agit pas d’isoler ou de rejeter la Turquie » a-t-il assuré, mais plutôt de conforter « la Turquie sur le chemin de la démocratie » tout en permettant la construction d’une Europe politique.

L’Union vient d’intégrer dix nouveaux Etats. La priorité est de consolider ces adhésions. Et ce d’autant plus que d’autres élargissements, dans les frontières géographiques et culturelles de l’Europe, interviendront bientôt : la Roumanie et la Bulgarie en 2007, puis la Croatie et éventuellement d’autres pays des Balkans.

Pour Nicolas Sarkozy, « L’Europe, projet politique et intégrateur majeur de la seconde moitié du XXe siècle, ne peut s’élargir indéfiniment ».

Il a réitéré cette conviction le soir même lors du journal de France 2, en déclarant que « personne veut rejeter la Turquie » qui constitue « un grand peuple, une grande civilisation ».

Pour le président de l’UMP « l’ouverture de discussions n’est pas un problème »car « Refuser de discuter, c’est dire qu’on a peur ».

« Nous devons être reconnaissants à Jacques Chirac d’avoir proposé dans la réforme constitutionnelle que le référendum soit la règle pour décider si oui ou non la Turquie sera intégrée ou associée. Le président de la République a fait un choix qui est républicain et démocratique ».

Lors de son prochain conseil national, l’UMP abordera l’ensemble des questions européennes et notamment le référendum sur la Constitution européenne pour lequel Nicolas Sarkozy « fera campagne pour le oui ».