L’UMP soutient le CPE


« Réformer, bouger les lignes sont toujours des exercices compliqués et particulièrement pointus à l’égard de la jeunesse » a relevé Brice Hortefeux pour qui « il n’est pas utile de remonter jusqu’à mai 68 » pour se souvenir des manifestations estudiantines « contre la loi Savary en 1984 sur l’Ecole libre, contre le CIP quand François Bayrou était ministre de l’Education nationale ou plus récemment celles qui ont conduit au départ de Claude Allègre sous le gouvernement de Lionel Jospin ».

Des exemples qui « symbolisent la difficulté de dialogue avec la jeunesse » a souligné le secrétaire général délégué et de citer d’autres domaines comme les négociations engagées pour encadrer « les raves parties » sous le gouvernement de Lionel Jospin. Celles-ci ayant finalement abouti à « un échec total entre le ministre de l’Intérieur de l’époque Daniel Vaillant et les jeunes ». Sur ce sujet, il a rappelé combien « la volonté de dialogue, d’écoute et de construction de Nicolas Sarkozy » a été déterminante pour « renouer le dialogue avec la jeunesse » et aboutir à des solutions.

Sur la question du CPE, il s’est réjoui de l’absence « de fausse note à l’intérieur du gouvernement » et rappelé avec force « l’engagement et la totale loyauté de Nicolas Sarkozy ». Et d’ajouter: « l’UMP est pleinement solidaire du gouvernement », qui continue par ailleurs à « remplir son rôle d’une grande formation politique, qui est celui d’imaginer, de proposer, de préparer » l’avenir.

Un Premier ministre pédagogue, rassurant et ouvert
L’UMP par la voix de Valérie Pécresse a salué l’intervention de Dominique de Villepin hier soir sur TF1, qui a montré l’image « d’un Premier ministre pédagogue, rassurant et ouvert ». « Pédagogue » quand il s’agit d’expliquer les avancées du CPE pour ouvrir aux jeunes les portes du marché du travail, « rassurant » quand il apporte de nouvelles garanties comme la désignation « d’un référent pour chaque jeune et l’augmentation de l’indemnité chômage », « ouvert » quand il tend la main aux partenaires sociaux pour proposer d’évaluer de façon régulière l’application effective du CPE afin de l’améliorer.

Pour Valérie Pécresse, « face au chômage et à la précarité des jeunes, il y a deux attitudes : celle qui consiste à ne rien faire et rester les bras croisés et celle que soutient l’UMP qui consiste à vouloir avancer et trouver de nouvelles solutions ». Elle a tenu à souligner que l’action de Dominique de Villepin est « une action qui s’inscrit dans l’urgence, celle d’obtenir des résultats ».