Selon les premières estimations de l’institut de sondage CSA, le résultat de ce premier tour des élections législatives confirme les perspectives d’une « vague bleue » à l’Assemblée nationale avec 41,2% des voix pour l’UMP. Soit une perspective de 440 à 470 sièges sur un total de 577.
Selon les estimations de l’institut de sondage CSA, le résultat de ce premier tour des élections législatives confirme les perspectives d’une « vague bleue » à l’Assemblée nationale avec 41,2% des voix pour l’UMP. C’est huit points de mieux que lors des élections de 2002. Du coup, le parti du président de la République Nicolas Sarkozy emporterait 440 à 470 sièges sur les 577 que compte l’Assemblée nationale
Le Parti socialiste limiterait la casse en voix avec 27,5%, soit mieux qu’il y a cinq ans mais un peu en recul sur les chiffres qui circulaient ces derniers temps. Et sans doute un nombre de siège en baisse sensible, de 60 à 90 seulement, sur les 140 aujourd’hui détenus par le parti à la rose.
Du côté du parti communiste, c’est l’érosion avec 4,4% des voix. Sans doute pas de quoi pouvoir constituer un groupe (ce qui signifie moins de moyens financiers et logistiques) dans la nouvelle chambre des députés avec 9 à 15 élus alors qu’il comptait tout juste un groupe aujourd’hui avec 21 représentants.
Au centre, le Modem, le mouvement démocrate de François Bayrou ressort à 7% mais ne s’octroierait que 0 à 2 députés alors que les nouveaux centristes, ceux qui ont quitté Bayrou pour rejoindre Nicolas Sarkozy, n’obtiendraient que 2% mais totaliseraient 20 à 25 députés et pourraient ainsi créer un groupe. En 2002, l’UDF n’avait engrangé que moins de 5% des voix et comptait du coup 29 députés.
La chute la plus spectaculaire est celle du Front National. Dans la foulée de ce qu’il a subi à l’élection présidentielle, le FN plonge à 4%, c’est presque trois fois moins que son score d’il y a cinq ans. Et il n’aurait bien sûr toujours pas d’élus (pas plus que l’extrême gauche avec toutefois une progression en cinq ans de 2,79% à 3,4%).
Les divers droites et MPF (le parti de Philippe de Villiers) s’affichent à 3,5% et pourraient ainsi compter sur 2 à 6 députés.
Quant aux Verts, en fort recul à la présidentielle, ce serait aussi le cas pour ce premier tour des élections législatives avec 2,7% des voix contre 4,51% en 2002 et un nombre de députés qui passerait de 3 à une fourchette de 0 à 2.
