Ségolène Royal au comble du cynisme politique


Ségolène Royal nous a habitués pour des raisons de tactiques politiciennes à des allers-retours permanents sur beaucoup de sujets. Sur l’immigration, elle a proposé de régulariser les « sans papiers », leurs parents, leurs grands-parents avant de revenir sur sa position affirmant qu’il fallait régulariser au cas par cas.

Sur les 35 heures, elle a proposé une généralisation reconnaissant dans le même temps que l’instauration des 35 heures avait dégradé la situation des salariés. Sur les impôts, elle a nous a promis 18 milliards d’euros supplémentaires plus une nouvelle contribution sociale généralisée pour finalement annoncer qu’il n’y aurait aucun impôt supplémentaire.

Il y a pire. Ségolène Royal a souvent cultivé le flou et le double langage. Sur le SMIC, elle a parlé d’une augmentation qui le porterait à 1 500 euros, un jour en net, l’autre jour en brut. Sur le service civique, il est un jour obligatoire, un autre jour facultatif quand elle se trouve devant les jeunes militants socialistes.

Nous avons atteint hier le paroxysme de la petite combine politique. Ségolène Royal, qui jusqu’à maintenant se contredisait à intervalles réguliers à quelques semaines ou à quelques jours, a fait l’exploit de se contredire fortement. Au cours de la même émission, elle a réussi à se contredire dans la même phrase en déclarant qu’elle pourrait nommer François Bayrou Premier ministre et dans le même temps, affirmer que « ce n’est pas ce qui se passera ».

Nous sommes véritablement au comble du cynisme politique.