Construire ensemble l’avenir de la France


A Nîmes, Nicolas Sarkozy est venu faire partager « cet idéal qui nous rassemble et qui porte un nom : la France ! ». Dans un monde qui ne nous attend pas, il a lancé un appel au sursaut. Il a affirmé une nouvelle fois que seul le changement ouvrira « le chemin qui fera entrer la France de toujours dans le monde de demain ».

C’est un véritable discours de politique générale auquel s’est livré mardi soir à Nîmes Nicolas Sarkozy. Et si le thème de la rupture, déjà maintes fois évoqué, y était largement présent, celui qui ne cache pas ses ambitions présidentielles l’a cette fois décliné sur une longue évocation de la France, « dont on n’a pas assez parlé ces temps derniers, qui n’est pas toujours assez respectée, dont le premier devoir de chaque Français est de l’aimer ». Un long et vibrant plaidoyer devant près de 7.000 personnes dont beaucoup brandissaient le drapeau tricolore, tandis que derrière lui s’affichait en grosses lettres blanches sur fond d’herbe verte et de ciel azuré le mot « Construire ».

« La France n’appartient pas à ceux qui guettent son déclin, à ceux qui pourraient se réjouir de ce déclin en silence, oubliant un détail : la capacité séculaire de la France à relever les défis de son destin (…) Il n’y a pas de fatalité au déclin de notre pays, il y a seulement les ravages de l’immobilisme (…) C’est l’immobilisme qui affaiblit la France, qui discrédite l’Etat, qui détourne le pouvoir de ce pourquoi il est fait (…) Chaque Français entretient un lien intime avec la France (…) Chaque Français se sent triste, humilié, en colère, quand la France n’est pas à la hauteur de son passé (…) quand la France, au fond, n’est pas assez la France. »