Carton rouge à la violence dans les stades


Face à la répétition d’incidents violents dans les stades de football, le ministre de l’Intérieur a affiché la plus grande fermeté et une volonté d’agir vite. « Je veux obtenir des résultats et j’obtiendrai des résultats » car « j’en ai assez que nos stades aient des tribunes qui nous fassent honte. Nos stades sont remplies aujourd’hui de dizaines d’individus qui n’ont rien à y faire, qui sont des racistes » a déclaré Nicolas Sarkozy, invité du Grand Journal de Canal +, mercredi 1er mars.

« Mon objectif est très simple, c’est débarrasser les stades de cette clientèle dont nous n’avons pas besoin » a-t-il poursuivi indiquant qu’il « travaillait sur un projet de loi pour dissoudre les associations de supporters qui sont connues pour organiser des rencontres violentes ». « Je ne vois pas pourquoi on doit tolérer des comportements de sauvages organisés par des associations dont nous connaissons l’adresse, la raison sociale » a-t-il fait valoir.

A court terme et dans un délais de trois semaines, il s’est engagé à ce que tout « acte raciste ou violent » soit sanctionné d’une « interdiction administrative de stade ». « Le préfet de police par exemple de Paris pourra assigner à résidence un individu qu’on a pris en photo en train de faire le salut nazi pour l’interdire de stade » a-t-il précisé. Il a appelé les dirigeants des clubs de football à la responsabilité en leur demandant « de ne pas vendre de billets à des gens qu’ils connaissent comme violents ». Et d’indiquer la mise en place rapide « d’un système pour dissoudre des associations qui ont pignon sur rue, auxquels les clubs de football donnent des locaux ».