SNCM: la sagesse l’a emporté


En déplacement à Perpignan, jeudi 13 octobre, Nicolas Sarkozy s’est réjoui du vote des salariés de la SNCM qui ont décidé à une écrasante majorité la reprise du travail. Pour le président de l’UMP, « le bon sens l’a emporté ». « Il faut maintenant que la SNCM se tourne vers l’avenir pour se développer » a-t-il affirmé se félicitant du plan de sauvetage « crédible et sérieux » du gouvernement approuvé par les salariés.

Pour le Premier ministre Dominique de Villepin, la compagnie maritime SNCM aura demain « les moyens de continuer à fonctionner ».

Le risque de dépôt de bilan est aujourd’hui écarté a déclaré le Premier ministre: « à partir du moment où la solution proposée par le conseil d’administration est acceptée par les salariés et à partir du moment où ils acceptent de reprendre le travail, l’entreprise, sur ces nouvelles bases, pourra maintenir et développer son activité ».

Il a réitéré les engagements du gouvernement : aucun « licenciements secs », maintien « de l’unité de l’entreprise » et « l’intégralité de la flotte ».

Pour Thierry Breton, ministre de l’Economie et des Finances, « les messages du gouvernement ont été entendus ».

Il a confirmé la mise en œuvre du plan de sauvetage soulignant néanmoins « que l’entreprise a beaucoup souffert de ce conflit dans son image comme dans sa situation financière » avant de prévenir : « tant que l’arrivée des nouveaux repreneurs et la recapitalisation massive qui l’accompagnera ne seront pas effectives, l’entreprise demeurera dans une situation de trésorerie extrêmement fragile qui interdit toute nouvelle interruption de son activité ».

Il a indiqué que le « dialogue social se poursuivrait dans le cadre des instances normales de l’entreprise et avec les actionnaires actuels et futurs sur les modalités de la mise en œuvre du plan de sauvetage ».

« L’Etat fera tout aux côtés des nouveaux partenaires, pour assurer le plein succès de la mise en oeuvre du plan de redressement » a-t-il promis.

Pour Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, la décision de reprendre le travail est « un aboutissement qui réjouit tout le monde ». La survie de l’entreprise est ainsi assurée. « C’est une bonne chose pour les salariés et le service public » a-t-il conclu.