Le mot de l’UMP sur la Réforme Fillon


Tenir bon !

Le président de l’UMP a apporté son soutien plein et entier au ministre de l’Education nationale: « je soutiens la réforme de François Fillon et je lui demande de tenir bon parce que nous sommes avec lui ».

Déplorant qu’ »une nouvelle fois, les forces de l’immobilisme et du conservatisme sont en marche », Nicolas Sarkozy a estimé que « personne de bonne foi ne pouvait « être contre » une réforme dont l’objectif est de faire en sorte que « 100% des jeunes sortent de l’école en ayant acquis les savoirs fondamentaux sans lesquels ont ne peut pas s’insérer dans la société ».

Le président de l’UMP a dénoncé les postures partisanes du Parti socialiste : »le Parti socialiste est contre. Contre tout. Au Parti socialiste, c’était simple: la réforme des retraites, de l’assurance maladie, des 35 heures, d’EDF, de l’école, il n’y en avait pas besoin » avant d’ironiser « nous, ce qu’on dit, c’est qu’on n’a pas besoin du Parti socialiste ».

Le président de l’UMP a appelé la majorité silencieuse des lycéens, celle qui ne descend pas dans la rue, à s’organiser. Pour cela, il a mandaté deux lycéens, Roy Dauvergne et Jonathan Le Roux, pour aller expliquer les objectifs de la loi Fillon auprès des lycéens, car beaucoup d’entre eux ne sont pas bien informés du projet de la réforme de l’Education nationale.

Les parlementaires de l’UMP contribueront également à cette démarche de pédagogie en se rendant dans les établissements pour rencontrer les professeurs et les élèves.

Par ailleurs, un tract tiré à un million d’exemplaires sera distribué dans les prochains jours « pour dénoncer les fausses rumeurs et les exploitations politiciennes » sur la réforme de l’école.

Une réforme contre l’exclusion scolaire

Jean-Pierre Raffarrin a salué l’écoute et le courage du ministre de l’Education nationale rappelant la détermination du gouvernement à réformer l’école pour que les jeunes Français aient la meilleure qualification possible.

Le Premier ministre, qui a rappelé que 160.000 jeunes sortent chaque année du système éducatif sans qualification, sans certificat de compétence, a précisé que l’un des objectifs de cette réforme est que chaque élève, à travers un parcours personnalisé, puisse acquérir un socle de connaissances minimum, essentiel à sa réussite et son intégration dans la société.

« Pour nous, aucun enfant n’est sans talent. Encore faut-il que le système éducatif vienne chercher ce talent, qu’il lui permette de s’exprimer! » a lancé le Premier ministre.

« Nous voulons un système éducatif qui permette la réussite. Nous savons combien les enseignants sont engagés pour cette réussite. Notre démarche n’est pas une démarche d’accusation, de reproche, c’est une démarche de mobilisation nationale  » a ajouté Jean-Pierre Raffarin.

Le ministre de l’Education nationale, François Fillon, a affiché quand à lui sa détermination à conduire cette réforme annonçant que le projet de loi d’orientation sur l’Ecole serait adopté de façon définitive fin mars mi-avril.

Sur la réforme du bac pour laquelle le ministre de l’Education nationale a décidé de prendre le temps qu’il faudra pour démontrer que les craintes qu’elles suscitent ne sont pas réelles, François Fillon a expliqué que « passer douze épreuves en même temps, c’est l’assurance pour les élèves les plus démunis d’un bachotage qui conduit à l’échec ».

Un engagement sans faille pour le OUI au réferendum sur la constitution européenne.

Rappelant qu’à l’occasion de son conseil national le 6 mars prochain, l’UMP prendra une position claire, limpide, dénuée d’ambiguïtés sur l’Europe, le président de l’UMP a réaffirmé son total engagement pour le oui dans la campagne du référendum sur la Constitution européenne et salué le choix du président de la République de consulter directement les Français : « le président de la République Jacques Chirac a eu raison d’organiser ce référendum car chaque fois que l’Europe prend un tournant important, il faut se tourner vers le peuple ».

Pour Nicolas Sarkozy, « il ne faut pas craindre le suffrage universel, ni donner l’impression au peuple français que les décisions sont prises en dehors de lui » avant de mettre en garde sur les conséquences que pourrait avoir une victoire du non : « Cette Constitution retient les valeurs de la démocratie française (…) Si la France dit non, on sera à plat ».