Nicolas Sarkozy au comité directeur de l’IDC



L’Internationale des Démocrates du Centre (IDC) a réuni, sous la présidence de José Maria Aznar, son comité directeur mardi 25 janvier à Paris.

Au cours de son intervention, José Maria Aznar a adressé un message d’amitié et de soutien à Nicolas Sarkozy «c’est un grand ami. Je lui souhaite tout le meilleur. Et je suis sûr qu’il aura pour le bien de la France, pour le bien de l’Europe, un grand succès ».

De son côté, Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l’ancien Premier ministre espagnol : « l’Espagne d’aujourd’hui ne ressemble pas à l’Espagne d’il y a quelques années. José Maria Aznar a transformé l’Espagne, la modernisée et nous a montré à nous, toutes les forces politiques de la droite et du centre en Europe, ce qu’il fallait faire pour gagner ».

Puis le président de l’UMP a rappelé l’importance qu’il attache aux relations avec les mouvements politiques membres de l’IDC : «les institutions européennes et mondiales se renforcent, la mondialisation nous rapproche , et malheureusement les responsables politiques que nous sommes n’ont pas assez de liens quotidiens et fréquents. Voilà pourquoi il est important que la droite, le centre, les démocrates chrétiens apprenions à travailler ensemble au quotidien ».

En présence de Mikulas Dzuurinda, Premier ministre de la République de la Slovaquie, Wilfried Martens, président du Parti Populaire européen, Pier Ferdinando Casini, président de l’Assemblée nationale de la République italienne, et des représentants des partis d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et d’Europe, Nicolas Sarkozy a inscrit les relations avec l’IDC dans le cadre de la promotion et la défense des valeurs qui unissent ces partis : la liberté, les droits de l’homme, la justice sociale, le mérite, le travail.

Face à un monde qui bouge, «il faut que l’innovation et l’imagination soient également des vertus cardinales dans le monde politique » a par ailleurs souligné le président de l’UMP qui appelé à échanger « nos exp ériences, confronter nos succès et nos échecs ».

En conclusion, Nicolas Sarkozy a évoqué l’avenir des relations transatlantiques : « nous sommes riverains du même océan, nous devons nous parler, nous devons nous comprendre, et quand il y a des problèmes, il ne faut pas confondre ce qui est conjoncturel de ce qui est structurel ».

« Ce qui est structurel, c’est l’amitié avec ce grand peuple qui est le peuple américain dont je rappelle qu’il est l’un des rares peuples au monde avec lequel la France n’a jamais été en guerre » a-t-il souligné rappelant que « les Etats-Unis sont un pays ami dont nous avons besoin pour la croissance du monde ».