Interview exclusive de Cécilia SARKOZY, recueilli par l’équipe de avecsarko.org
Madame Cécilia SARKOZY a bien voulu recevoir les représentants du Comité, afin de lui exposer plus longuement notre projet de soutien à Nicolas SARKOZY : soutien ouvert, soutien constructif. Cécilia SARKOZY revient sur le parcours de son mari, sur son rôle dans la campagne de celui-ci, ainsi que sur ce qu’elle attend de ses jeunes sympathisants et du CJS…
1°) Madame, le Nicolas SARKOZY de 1994 est-il le même que celui de 2004 ?
10 ans se sont passés entre ces deux dates, il n’est forcément pas le même. L’expérience faite d’échecs et de rebondissements, de succès, forme un homme.
10 ans dans la vie politique comptent double. Les expériences sont nombreuses, il est donc aujourd’hui fondamentalement le même, mais plus rasséréné sur la forme, plus calme et déterminé. Nous avons vécu une expérience entre 1993 et 1995 au ministère du Budget qui n’a rien à voir avec l’expérience que nous vivons aujourd’hui, le contexte politique n’était pas le même, les responsabilités de mon mari ne sont pas les mêmes et Bercy n’est plus le même.
2°) Le passage au Ministère de l’intérieur a-t-il été déterminant dans votre vie personnelle et politique ?
Ces deux années n’ont pas été anodines sur le plan humain. Je pense que ce sont les deux années les plus riches qui m’ont été données de vivre, j’ai côtoyé au quotidien les drames de la vie, les souffrances, les policiers, les gendarmes, des pompiers victimes des risques liés à leur métiers, j’ai été confrontée également au quotidien aux victimes, aux dangers de la route, à l’insécurité, à la prostitution.
On apprend plus au ministère de l’intérieur que nulle part ailleurs, j’en suis sortie différente. Peut-être est-ce un bien, en tout cas, cela me permet de mettre en oeuvre sur la scène politique, tout ce que j’ai pu entendre ou voir place Beauvau, je reste très attachée aux gens que j’ai pu rencontrer et surtout j’ai développé un profond respect envers la police, la gendarmerie ou la sécurité civile.
3°) Quel est votre rôle dans la campagne de votre mari pour la présidence de l’UMP ?
Je suis en charge des déplacements dans son cabinet, je m’occupe des visites dans les fédérations depuis de nombreuses années. Je connais bien les parlementaires, mon rôle va être celui de continuer de lui monter ses déplacements, de lui faire rencontrer d’autres gens, renouer des contacts différents sur le terrain.
Il y a beaucoup à faire et j’ai l’intention de m’y donner complètement, je reste à ses côtés, je ne me suis pas présentée aux élections régionales pour continuer à travailler avec lui et mon investissement sera total.
4°) Quel devrait être le rôle des jeunes dans un parti ?
Ils doivent avoir un rôle central. Parce que le mouvement a besoin de brasser des idées nouvelles, s’ouvrir aux préoccupations de la France et des Français en 2004. Mais aussi, parce qu’il faut redonner aux jeunes le goût et le sens de la politique. La politique est noble, elle peut changer le cours des choses, être à l’écoute de la société et agir pour la société. Quoi alors de plus important que la jeunesse pour débattre, pour faire partager ses convictions et agir. L’engagement des jeunes autour de Nicolas SARKOZY sera un élément central de son action de rassemblement et d’espoir.
5°) Que pensez-vous de l’initiative du Comité des Jeunes avec SARKOZY ?
C’est une excellente initiative que je soutiens complètement, j’ai l’intention de les aider, de m’investir à leurs côtés, ils ont, entre leurs mains, des moyens modernes qu’il faut développer, à nous d’y contribuer.
6°) Nous avons sur notre site une rubrique « propositions ». Auriez-vous une contribution à nous soumettre ?
Pourquoi ne pas proposer, au moment de la tournée des fédérations que mon mari a l’intention de faire rapidement, que nous organisions avec les comités des jeunes et dans chaque déplacement et dans chaque ville, une rencontre avec les jeunes, quels qu’ils soient, militants ou non, pour qu’ils puissent dialoguer de façon directe avec mon mari, l’interroger sur leurs préoccupations, sur leur devenir. Des « rencontres de la jeunesse », libres et directes, me semblent être la façon dynamique et moderne de rencontrer, d’échanger et de prendre en compte les préoccupations de chacun.
7°) « question subsidiaire », quel jour vous êtes vous sentie la plus libre ?
Je suis libre tous les jours, je me sens dans ma tête totalement libre et mes choix se font complètement par conviction. La liberté, on l’a en soi.
Propos recueillis par Sarah Frydman, Grégory Canal, et François Guéant le 12/10/2004.
Au nom du Comité, nous tenons à remercier publiquement Madame Cécilia SARKOZY de son accueil chaleureux et de l’attention toute particulière qu’elle a bien voulu porter à notre projet, en tant qu’épouse du Ministre d’Etat et en tant que conseiller technique de celui-ci.
